La loi de 2015 a pour principal objectif de rendre les lieux et Etablissements Recevant du Public accessibles à tous, notamment aux personnes présentant un handicap. Cette loi ne fait aucune exception en ce qui concerne les ERP ce qui a tendance à impacter plusieurs domaines. Parmi eux, on retrouve le domaine du tourisme. Concernant un nombre considérable de personnes handicapées, les sites touristiques ont une obligation d’accessibilité.
Des mesures réglementaires draconiennes
La mise en accessibilité des lieux d’hébergement touristique n’est pas un principe nouveau. Depuis mai 2011, la réglementation française oblige les hôtels allant de la première à la quatrième catégorie (groupe 1) à effectuer des travaux de mise en accessibilité. La cinquième catégorie (groupe 2) n’est pas concernée par cette obligation. La répartition des catégories se fait en fonction de la capacité d’accueil de ces derniers. Ainsi, font partie du premier groupe, les hôtels pouvant recevoir 300 à plus de 1500 personnes, et le second groupe, ceux ayant une capacité d’accueil inférieure. Sont également concernés par cette réglementation, les résidences touristiques, les villages de vacances, les meublés touristiques et les chambres d’hôtes recevant plus de 15 personnes ainsi que les campings avec une capacité d’accueil de 50 personnes par tranche d’emplacement. Un diagnostic d’accessibilité handicapé sera effectué par un spécialiste afin de garantir la compatibilité des lieux avec la loi.
« Tourisme et handicap », un nouvel espoir
La politique publique « tourisme et handicap » de 2001 a été instaurée afin de permettre aux personnes atteintes de handicaps d’avoir un large choix des lieux où elles souhaiteraient passer un séjour sans être freinées par des aléas matériels. Le but étant de faire en sorte que les sites touristiques soient des « destinations pour tous ». Une formule d’égalité redonnant espoir à ces personnes qui ont les même droits que tout le monde.